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Vague à l'âme
Vague à l'âme
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22 juin 2006

Oraisons funèbres

Le disque dur de mon cher ordinateur a rendu l'âme il y a quelques jours. Je l'avais éteint (correctement en plus) un beau soir, et puis, le lendemain matin, impossible de le rallumer. D'ailleurs, il ne se rallumera plus. Je l'ai fait examiner par un voisin, doué en informatique, par le service informatique de l'hôpital aussi, mais rien. Mon chez moi s'est transformé en annexe de Darty, mais cela n'a pas fait avancer les choses. Il est bien mort l'animal. Paix à son âme. Et tous mes dossiers qui étaient dessus... argh!! Logiciels, fichiers, images, musiques... perdus à tout jamais! Je vous laisse imaginer la crise de nerf...
Donc, j'ai racheté un nouveau disque dur, et grâce aux cours de la bourse, qui paraît-il étaient en baisse, je l'ai payé 20 euros de moins que prévu. Hé hé!  Je ne savais pas que c'était lié au cours de la bourse ces petites bêtes là! N'empêche que je galère grave, parce que malgré les talents de gens censés être "doués", ben il est toujours pas installé mon disque dur. Et visiblement, il a vraiment pas très envie d'intégrer son nouveau chez lui... Affaire à suivre.

Autre annonce. Il me semble bien que je suis en train de la perdre, elle. Petit à petit, mais cela semble inexorable ces derniers temps. Elle s'est perdue elle-même, ne sait plus vraiment où elle en est, et semble quitter cette réalité, pour s'envoler dans le rêve, leur rêve. Elle se complait dans sa souffrance, relève la tête, puis chute de nouveau. Et ainsi, elle quitte ce monde, et mon coeur aussi semble-t-il. Parce que désormais, je n'ai plus envie de la suivre dans chacune de ses chutes, dans chacun de ses voyages, car aucune place ne m'y était accordée d'ailleurs, ma présence n'était même pas remarquée, et parce que je n'ai plus envie de souffrir ainsi moi. Alors, je la laisse s'en aller, s'envoler, se consumer à petit feu. Je prends mes distances moi, parce que j'ai un coeur à préserver désormais. Et peut-être que les retrouvailles auront lieu lorsqu'elle aura deviné qui elle est vraiment et cessera d'avancer masquée. Mes bras seront toujours là pour toi, ne l'oublie pas.

Et aussi. J'ai tellement envie qu'il arrive à assassiner ce "fort", vous savez, dans l'expression: "je t'aime fort"... Lui aussi en a éperdument besoin. Il paraît qu'il ne tiens qu'à moi de le faire s'envoler, à tout jamais. Vous savez comment on assassine un mot vous? Un adjectif qui plus est, ce ne doit pas être si dur que ça...

Je dis aussi :"A mort le stress!" ( oral du bac de français oblige...) *Ne pas baffouiller, ne pas bouffouiller!*

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